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Troubles NeuroDéveloppementaux (TND)

Dyslexie - Dysorthgraphie - Dyscalculie

Trouble Spécifique des Apprentissages

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Les Troubles Spécifiques des Apprentissages (TSdA) peut se manifester :

  • Avec déficit en Langage Ecrit (TSLE)
    • Dyslexie

    • Dysorthographie

  • Avec déficit en Calcul
    • Dyscalculie

 

Qu'est-ce que la Dyslexie ?

La dyslexie, ou Trouble Spécifique du Langage Ecrit (TSLE), est un trouble neurodéveloppemental permanent touchant l’apprentissage et l’automatisation de la lecture. L'enfant lit lentement, et commet de nombreuses erreurs, ce qui engendre donc souvent des difficultés de compréhension des textes lus. Les difficultés de lecture s’accompagnent généralement de difficultés, voire d'un trouble de l’écriture (dysorthographie). Ces difficultés de langage écrit rendent le cheminement scolaire des enfants concernés particulièrement ardu, étant donné que la lecture et l'écriture sont sollicitées dans toutes les matières (français, mais aussi mathématiques, sciences, histoire, etc.) et notamment pour leur évaluation.

 

Les enfants qui présentent une dyslexie sont des enfants tout à fait intelligents ! Ce trouble n’est pas la conséquence d’un manque de stimulation ou d'un défaut d'enseignement. Il n'est pas non plus lié à un déficit sensoriel, notamment auditif ou visuel.

Voici les 3 types de dyslexies communément admis à ce jour :

  • La dyslexie phonologique (voie d’assemblage)

  • La dyslexie lexicale (voie d’adressage)

  • La dyslexie mixte

 

La dyslexie phonologique est caractérisée par des difficultés de décodage, c'est-à-dire de la correspondance entre les graphèmes (le son écrit) et les phonèmes (le son oral). L’enfant omet alors des syllabes, il inverse des séquences de sons au sein des mots ou échange un son par un autre. Ces difficultés peuvent amener l’enfant à vouloir deviner les mots. 

 

La dyslexie lexicale est une difficulté à reconnaître les mots dans leur globalité : il ne parvient pas à automatiser la lecture des mots appris (il arrive difficilement à garder les mots en mémoire). Il doit systématiquement les relire syllabe par syllabe en les décodant, plutôt qu'en les reconnaissant. L’enfant a donc de la difficulté à lire les mots irréguliers (femme, monsieur, fusil, etc). Même les mots réguliers ou fréquents lui posent problème puisqu’il les lit comme s’il les voyait pour la première fois, même si ce n’est pas le cas. Ces difficultés génèrent une lecture très lente et laborieuse. Généralement l'enfant ne peut retirer du sens de ce qu'il lit : il ne comprend pas les textes écrits.

 

La dyslexie mixte se caractérise par une combinaison des 2 types précédemment cités : des difficultés sont présentent autant au niveau du décodage syllabe par syllabe qu’au niveau de la reconnaissance des mots appris dans leur globalité. Ce type de dyslexie est le plus difficile à gérer pour l'enfant, qui ne peut alors se reporter sur l'une des voie de lecture puisque les 2 sont atteintes.

Les manifestations
  • Omission, substitution et inversion de sons dans les mots (ex.: page pour plage, poulet pour poulain, foule pour flou)

  • Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t)

  • Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée)

  • Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase

  • Difficulté à reconnaître les mots dans leur globalité

  • Difficulté à lire les mots irréguliers (ex.: monsieur, fils, femme, etc.)

  • Saute les petits mots de relation et de liaison dans les phrases

  • Compréhension de lecture difficile 

  • Grande fatigabilité lors de la lecture

Qu'est-ce que la Dysorthographie ?

La dysorthographie est un Trouble Spécifique de Langage Ecrit (TSLE). C'est un trouble permanent touchant l'acquisition de l'orthographe des mots en particulier. L'enfant a une grande difficulté à automatiser la correspondance entre les graphèmes (le son écrit) et les phonèmes (le son oral). Il peine à se représenter visuellement l’orthographe des mots. Ainsi, l'enfant écrit lentement et commet de nombreuses erreurs : il omet des lettres ou des syllabes, il inverse des lettres ou des séquences de sons au sein des mots ou échange un son par un autre. Ces difficultés de langage écrit rendent le cheminement scolaire des enfants concernés particulièrement ardu, étant donné que l'écriture sont sollicitées dans toutes les matières (français, mais aussi mathématiques, sciences, histoire, etc.) et notamment pour leur évaluation.

 

Les enfants qui présentent une dysorthographie sont des enfants tout à fait intelligents ! Ce trouble n’est pas la conséquence d’un manque de stimulation ou d'un défaut d'enseignement. Il n'est pas non plus lié à un déficit sensoriel, notamment auditif ou visuel.

Les manifestations
  • Ajout de lettres ou de syllabes à l’intérieur des mots

  • Inversion de lettres ou de syllabes à l’intérieur des mots

  • Difficulté à respecter la segmentation des mots (ex.: lenfant pour l’enfant, unabit pour un habit)

  • Orthographe grammaticale souvent très faible (accord dans le groupe du nom, respect de la conjugaison des verbes, etc.)

  • Orthographe d’un même mot qui varie d’un endroit à un autre (enfan, anfan, anfent)

  • Graphisme de l'écriture irrégulier et malhabile

L'évaluation du TSLE

Le diagnostic de dyslexie nécessite un bilan approfondi des sphères cognitives (efficience intellectuelle, attention, mémoire, planification, etc.) afin d'évaluer :

  • la présence d’un trouble spécifique

  • et/ou d’autres déficits ou troubles

pouvant être à l'origine des difficultés observées en lecture et/ou en orthographe.

 

Par ailleurs, l’analyse des réussites et des échecs permet de préciser le type de dyslexie, et par conséquent, de cibler la rééducation la plus adaptée. 

 

Ainsi, un bilan orthophonique accompagné d'un bilan neuropsychologique sont indispensables afin de

  • poser un diagnostic de dyslexie et/ou de Dysorthographie

  • d'envisager les adaptations pédagogiques les plus adaptées selon le profil de l'enfant, qui lui permettront d'accéder au mieux aux apprentissages malgré leurs difficultés (ex.: temps supplémentaire, accès à des notes de cours informatisées, souplesse dans la correction des erreurs grammaticales, etc.)

  • cela permet également à l’enfant, ainsi qu'à sa famille, de comprendre la nature des difficultés rencontrées et mais aussi des forces qui le caractérise (afin de restaurer une bonne image de soi et d'envisager des solutions, des stratégies à mettre en place).

 

Accompagnement et rééducation

Bien que la dyslexie soit un trouble permanent, il est indispensable d’apporter une rééducation à l'enfant concerné. Cet accompagnment lui permettra d’évoluer, de mettre en place des stratégies de compensation de ses difficultés tout au long de son parcours scolaires.

 

Suivi orthophonique

Lorsque la dyslexie a été identifiée, que la nature et la sévérité du trouble ont été établies, la rééducation proposée sera alors adaptée en fonction des besoins et des spécificités de l’enfant. Un suivi individuel en orthophonie est généralement recommandé. 

 

L’intervention d’autres professionnels peut également être indiquée (ergothérapeutes, neuropsychologue, psychologue, etc.), ce que l’évaluation neuropsychologique permet d’identifier.

Qu'est-ce que la Dyscalculie ?

La dyscalculie est un trouble neurodéveloppemental permanent qui touche spécifiquement l’apprentissage du nombre et du calcul. Ce trouble se caractérise ainsi par d'importantes difficultés dans le domaine des mathématiques. Les enfants qui présentent une dyscalculie sont en difficulté :

  • pour comprendre ce qu’est un nombre (comprendre le lien entre le symbole et la quantité)

  • pour reconnaître et produire les chiffres (passer de l’oral à l’écrit, etc.)

  • pour mémoriser les tables (addition, soustraction, multiplication et division)

  • et pour calculer (difficultés à effectuer de simples opérations qu’ils peuvent confondre les unes avec les autres)

Les manifestations
  • Difficulté lors du dénombrement et utilisation fréquente des doigts ou autres objets pour compter

  • Difficulté lors du transcodage des nombres (lire et écrire des nombres : lire 26 pour 62, écrire 707 pour 77, lire 6 pour 9, etc.)

  • Difficulté à effectuer des opérations arithmétiques

  • Difficulté à retenir les tables de multiplication

  • Difficulté à saisir et à utiliser les termes mathématiques (la différence, la somme, la quantité, plus que, moins que, deux fois plus que, etc.)

  • Difficulté à comprendre les énoncés de problèmes mathématiques

  • Difficulté à gérer l’argent

  • Difficulté à s’orienter dans l’espace

  • Difficulté en géométrie

L'évaluation de la dyscalculie

L’évaluation chez Happy HP permet d’établir le diagnostic de dyscalculie, d’en cerner les spécificités et de vérifier la présence de d’autres déficits associés. Pour cela, le bilan neuropsychologique évaluera l’ensemble des sphères cognitives (efficience intellectuelle, mémoire, attention, raisonnement perceptuel, etc.) tout en portant une attention particulière sur les compétences et acquisitions spécifiques au domaine des mathématiques.

 

Un bilan orthophonique peut s'avérer nécessaire afin de s'assurer que les difficultés logico-mathématiques ne soient pas secondaires à un trouble du langage (difficulté de compréhension du langage oral ou écrit, notamment). De même, un bilan psychomoteur peut permettre de vérifier que les difficultés en mathématique ne s'inscrivent pas dans un trouble visuo-spatial ou praxique plus global (dyspraxie).

 

Ainsi, un bilan neuropsychologique est indispensable afin de

  • poser un diagnostic de dyscalculie

  • d'envisager les adaptations pédagogiques les plus adaptées selon le profil de l'enfant, qui lui permettront d'accéder au mieux aux apprentissages malgré ses difficultés (ex.: temps supplémentaire, logiciels spécialisés, accès aux tables, etc.)

  • cela permet également à l’enfant, ainsi qu'à sa famille, de comprendre la nature des difficultés rencontrées et mais aussi des forces qui le caractérise (afin de restaurer une bonne image de soi et d'envisager des solutions, des stratégies à mettre en place)

Accompagnements et rééducation

Bien que la dyscalculie soit un trouble permanent, il est indispensable d’apporter une rééducation à l'enfant concerné. Cet accompagnement lui permettra d’évoluer, de mettre en place des stratégies de compensation de ses difficultés tout au long de son parcours scolaires.

 

Rééducation logico-mathématique (par un neuropsychologue ou un orthophoniste)

Lorsque la dyscalculie a été identifiée, que la nature et la sévérité du trouble ont été établies, la rééducation proposées sera alors adaptée en fonction des besoins et des spécificités de l’enfant. Un suivi individuel logicomathématique (en orthophonie ou en neuropsychologie) est recommandé. 

 

L’intervention d’autres professionnels peut également être indiquée (psychomotricien, psychologue, etc.), ce que l’évaluation neuropsychologique permet d’identifier (​rééducation visuo-spatiale, de l'attention, soutien à l'estime et la confiance en soi, etc.).

BiblioTSdA

Bibliographie

 

L'équipe Happy vous recommande la bibliographie suivante :

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100 idées pour venir en aide aux élèves dyslexiques

de Gavin Reid et Shannon Green
Résumé de l'éditeur :

120 idées simples et pragmatiques pour améliorer et développer l'apprentissage de la lecture et de l'orthographe par les élèves souffrants de dyslexie. Ce livre constitue un guide indispensable pour tous ceux qui travaillent avec des élèves dyslexiques : enseignants, orthophonistes, auxiliaires de vie scolaire et parents.

Outre un grand nombre de conseils pratiques directement issus de la longue expérience des auteurs dans l'adaptation aux besoins des élèves dyslexiques des méthodes d'acquisition de la lecture, de l'orthographe et de l'expression écrite, cette nouvelle édition augmentée et mise à jour propose également d'excellentes techniques immédiatement applicables pour permettre aux élèves de progresser dans leurs études :

  • identification des styles d'apprentissage,

  • mise en place d'une véritable différenciation pédagogique,

  • valorisation des potentialités de l'intelligence émotionnelle,

  • développement des compétences phonologiques,

  • soutien des travaux de révision en vue des contrôles et examens,

  • etc.

Le lecteur trouvera également dans ce livre un glossaire, un guide pratique de la prise en charge des élèves dyslexiques dans le contexte de l'Éducation nationale, et un tableau des démarches à effectuer par les parents d'enfants dyslexiques pour la reconnaissance du handicap scolaire en France et au Québec.

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100 idées pour venir en aide aux élèves dysorthographiques

de Monique Touzin
Résumé de l'éditeur :

Ce livre explique non seulement pourquoi l’acquisition de l’orthographe, particulièrement ardue en français, est si difficile pour tous, mais aussi pourquoi certains enfants dits « dysorthographiques » éprouvent une difficulté persistante à automatiser les processus et mémoriser les formes orthographiques correctes, malgré une intelligence normale.
Trouble spécifique des apprentissages, la dysorthographie est en effet intimement liée à une dyslexie : toutes deux témoignent des mêmes déficits primaires dans la discrimination phonologique, c’est-à-dire l’analyse sonore des mots, indispensable pour maîtriser leur transcription.
Ainsi, la dysorthographie constitue souvent un aspect d’une dyslexie, et les deux troubles nécessitent une rééducation simultanée.
• 100 idées pour comprendre que l’enfant « dysorthographique », impuissant face à ses difficultés est un enfant en grande souffrance dans un contexte scolaire.
• 100 idées pour mieux comprendre ce trouble, le diagnostiquer et faire une analyse précise des difficultés éprouvées par l’enfant.
• 100 idées pour mettre en œuvre une rééducation efficace.
• 100 idées pour mettre en place les adaptations nécessaires au programme scolaire.

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